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De nombreuses technologies existent pour la fabrication des résistances, mais seules quelques-unes apparaissent fréquemment.

Résistances à couche de carbone

Les résistances à couche de carbone ont longtemps été les plus répandues, mais elles sont actuellement supplantées par les résistances à couche métallique. Elles sont destinées à tous les usages courants. Leurs performances sont correctes et leur prix est faible. On les rencontre dans des gammes de précision moyenne : 5 % par exemple. La dissipation maximale peut aller jusqu’à 2 W (on trouve essentiellement 1/4 W, 1/2 W, 1 W et 2 W). Ces résistances sont toujours marquées par le code des couleurs (figure 1.13).

Figure 1.13 Résistance bobinée vitrifiée
Résistance à couche de carbone

Résistances à couche métallique

Les résistances à couche métallique ont des caractéristiques supérieures, mais leur prix est un peu plus élevé. Elles sont destinées aux applications professionnelles et elles occupent une grande part du marché. Leur précision est bonne :parfois 5 %,mais aussi 2 % ou1 %. Ces résistances ont une bonne stabilité (c’est-à-dire que leur valeur ne se modifie pas beaucoup au cours du temps). Certaines fabrications de ce type sont même à haute stabilité. La dissipation maximale peut aller jusqu’à 1 W ou 2 W. Le marquage est souvent effectué avec le code des couleurs, mais les séries de précision sont parfois marquées en clair : la valeur et la tolérance sont indiquées en chiffres sur le corps du composant (par exemple 1kΩ ± 1 %). En l’absence d’indication contraire, les résistances rencontrées sur les schémas sont à couche métallique.

Résistances bobinées

Pour des puissances plus élevées, on dispose de résistances bobinées (figure 1.14). On rencontre différentes présentations suivant les puissances et les performances : résistances moulées, vitrifiées… Les dissipations sont de quelques watts, quelques dizaines de watts ou plus. Le marquage est en clair. Les tolérances sont assez moyennes (10 %, 5 %...) bien qu’il existe des séries de bonne précision, mais à des prix élevés. Les résistances bobinées d’usage courant ne sont pas utilisables aux hautes fréquences car elles sont inductives.

Figure 1.14 Résistance à couche de carbone
Résistance à couche de carbone



Résistances CMS

Les résistances existent aussi comme composants montés en surface (CMS). Cette technologie occupe la plus grande part de marché pour les résistances de faible puissance. Le marquage est en clair : les chiffres significatifs et la puissance de 10 sont indiqués sur le boîtier avec la lettre R signifiant ohm (figure 1.15). Par exemple, une résistance marquée 470 R a une valeur 470 Ω et une autre marquée 103 a une valeur de 10 x 103 Ω,soit 10 kΩ.
Figure 1.15 Résistance CMS 
  Résistance CMS

nnn

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